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Au début de l'année 1914, la France vit sous la IIIème République. Le président est Raymond Poincaré, un républicain modéré, attachée à une ligne ferme envers l’Allemagne. Le pays est alors dans une situation difficile et fait face à une crise démographique d’ampleur, une stagnation économique et une polarisation politique importante. La population vieillissante est majoritairement rurale et les campagnes fournissent la masse de l’infanterie française.

Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès, la dernière grande voix pour la paix est assassinée dans un café parisien. Le 3 Aout, l’Allemagne déclare la guerre à la France après avoir envahi la Belgique neutre. Toutes les forces politiques mettent alors leurs différends de côté et soutiennent l’effort de guerre sous ce que l’on appellera « l’union sacrée «.

Afin de maintenir le moral et d’éviter de divulguer des informations sensibles à l’adversaire, la presse est strictement censurée et ne donne pas de nouvelles négatives du front. Après la bataille de la Marne, qui arrête l’avancée allemande en septembre 1914, et quelques affrontements infructueux, le front commence à se figer.

Au début du mois de mai 1915, l’état-major souhaite réinjecter du mouvement dans cette guerre de position, l’opinion publique ne comprend pas pourquoi les territoires occupés au Nord-est n’ont pas encore été libérés. Le généralissime Joffre planifie alors une attaque de grande ampleur pour forcer l’Allemagne à une retraite : la seconde bataille d’Artois, déclenchée le 9 mai 1915.

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